Protéine structurelle clé du corps humain, le collagène se retrouve dans une multitude de tissus : peau, os, tendons, ligaments, cartilages et même vaisseaux sanguins. Il incarne un pilier fondamental de notre physiologie, jouant un rôle majeur dans l’élasticité, la résistance et la cohésion des tissus conjonctifs. Face à son rôle fondamental, sa présence s’impose aussi dans l’univers de la santé, de la nutrition et des cosmétiques, où il bénéficie d’un intérêt croissant.
| 🔍 Source | 💪 Forme de collagène | 🍽️ Utilisation facile |
|---|---|---|
| Bouillon d’os | Natif, gélatineux | Boisson chaude, base soupe |
| Peaux de volaille/poisson | Type I | Grillé, mijoté |
| Abats gélatineux | Types I & III | Plats mijotés, pâtés |
| Poisson entier (arêtes, peau) | Marin – Type I | Soupe, vapeur, friture |
- ⏳ La production de collagène diminue dès 25 ans 🎯
- 🍊 Vitamine C, zinc, cuivre & antioxydants -> catalyseurs essentiels
- 🌱 Les plantes ne contiennent pas de collagène, mais boostent sa synthèse
- ⚠️ Suppléments : privilégier collagène hydrolysé, source traçable
Comprendre le collagène : rôles, types et métabolisme
Le collagène est une protéine fibreuse composée principalement de glycine, proline et hydroxyproline. Il constitue près de 30% des protéines totales du corps humain, ce qui en fait la plus abondante. Sa structure hélicoïdale en triple brin lui confère une résistance mécanique remarquable.
On dénombre 28 types de collagène à ce jour. Le type I est le plus courant, présent notamment dans la peau, les tendons, les ligaments et les os. Les types II et III sont également largement étudiés : le premier participe au cartilage, le second se retrouve dans les organes internes comme le foie ou la rate.
Besoins et facteurs influençant la synthèse du collagène
Le corps humain fabrique du collagène naturellement, mais la production diminue progressivement dès 25 ans. Cette baisse est accentuée par plusieurs facteurs :
- Tabac, alcool et stress oxydatif
- Carences en micronutriments (vitamine C, zinc, cuivre)
- Exposition aux UV et pollution
Une alimentation ciblée contribue à soutenir la biosynthèse endogène du collagène, notamment via l’apport d’acides aminés et de cofacteurs.
Aliments d’origine animale naturellement riches en collagène
Viandes, abats et gélatines : des sources intéressantes
Les protéines animales contiennent naturellement du collagène, en particulier au niveau des tissus conjonctifs. Les abats (foie, cœur, ris) et les pièces gélatineuses comme le jarret, la joue ou les tendons sont les plus intéressantes.
L’utilisation de gélatine alimentaire (issue du collagène partiellement hydrolysé) est également un moyen indirect d’en consommer — on la retrouve dans certaines charcuteries, desserts ou bonbons gélifiés.
Peaux, cartilages et bouillons d’os : retour à la tradition
Les régimes « nose to tail » remettent au goût du jour les morceaux longtemps délaissés pour leur texture ou leur préparation plus longue. Les pieds de porc, oreilles, peaux de volaille ou queues de bœuf sont aujourd’hui valorisés pour leur richesse en collagène.
Le bouillon d’os, préparé à partir d’os longuement mijotés, constitue une source concentrée de collagène, de glycine et de minéraux (calcium, magnésium). Il revient dans les cuisines traditionnelles comme boisson ou base de soupe.

Poissons, arêtes et peaux marines
Les poissons gras comme le saumon ou les espèces avec une peau épaisse offrent aussi une bonne part de collagène, principalement dans leur peau, leurs arrêtes et leur cartilage (têtes, nageoires, etc.).
C’est justement à partir de ces parties non consommées habituellement qu’est extrait le collagène marin, largement utilisé en complémentation. Le choix d’un collagène marin répondant à des critères de qualité stricts est essentiel. Le Peptan®, collagène breveté fabriqué en France que l’on peut retrouver chez Terravita, en est un parfait exemple : obtenu à partir d’une pêche responsable certifiée “Friend of the Sea” et doté d’un faible poids moléculaire (2 000 Daltons), il offre pureté, traçabilité et efficacité démontrée.
Aliments végétaux qui favorisent la production de collagène
Vitamine C, zinc, cuivre et antioxydants
Le collagène ne se trouve pas dans les végétaux à proprement parler, mais certains nutriments végétaux stimulent fortement sa synthèse :
- Vitamine C : présente dans les agrumes, kiwis, poivrons ou persil frais, indispensable pour l’hydroxylation de la proline et lysine.
- Zinc et cuivre : cofacteurs enzymatiques cruciaux, abondants dans les graines, noix, fruits de mer et légumineuses.
- Polyphénols et antioxydants : raisins rouges, thé vert, cacao, myrtilles… limitent la dégradation du collagène par le stress oxydatif.
Acides aminés précurseurs du collagène
Certains végétaux permettent d’enrichir son apport en acides aminés favorables au collagène :
- Glycine : haricots, épinards, graines de courge
- Proline : soja, choux, germes de blé
- Lysine : légumineuses, lentilles, pois cassés
💡 Conseil de rédacteur : J’insiste souvent sur le fait que pour que ces cofacteurs soient efficaces, ils doivent être disponibles au bon moment. Pensez donc à consommer vitamines, minéraux et sources de protéines dans le même repas pour une meilleure synergie physiologique.
Zoom sur le bouillon d’os : composition, préparation, bienfaits
Le bouillon d’os est une préparation traditionnelle obtenue par longue cuisson (8 à 24 h) d’os d’animaux (bœuf, poulet, poisson), parfois accompagnés de légumes, vinaigre et herbes. Ce temps permet l’extraction du collagène natif sous forme de gélatine, enrichie en acides aminés biodisponibles.
Ses bénéfices incluent :
- Soutien articulaire et digestif
- Entretien de l’élasticité cutanée
- Récupération post-effort
“Le bouillon d’os est un vrai trésor nutritionnel – simple, économique et efficace pour renforcer l’assiette au quotidien.”
Tableau comparatif des sources alimentaires riches en collagène
| Source | Forme de collagène | Facilité d’intégration |
|---|---|---|
| Bouillon d’os | Natif/gélatinisé | Soupe, boisson chaude, sauces |
| Peaux de volaille ou poisson | Collagène type I | Cuit au four, grillé, mijoté |
| Abats gélatineux | Collagène type I et III | Ragoûts, pâtés, plats mijotés |
| Poisson entier (tête, arêtes) | Marin – type I | Soupe de poisson, friture, cuisson vapeur |
Optimiser l’absorption et la biodisponibilité du collagène alimentaire
Pour que le collagène soit réellement efficace, il doit être pré-digéré sous forme de peptides de petite taille. L’organisme n’absorbe pas directement les longues chaînes protéiques. D’où l’intérêt du collagène hydrolysé, partiellement décomposé pour faciliter son transit intestinal.
Combiner le collagène à de la vitamine C est également essentiel pour activer la synthèse endogène. Il est conseiller de répartir les apports plutôt que de consommer une grosse dose ponctuelle.
Collagène alimentaire vs compléments : que choisir ?
Si les aliments riches en collagène sont bénéfiques, leur intégration quotidienne peut se révéler fastidieuse, tant pour des raisons de goût que de temps de préparation. C’est là que les compléments prennent le relais, permettant une absorption optimisée.
Le collagène marin, plus assimilable que le bovin, est particulièrement apprécié pour ses faibles allergénicités. En gélules ou en poudres hydrolysées, les compléments offrent un dosage contrôlé et une qualité constante. Les études montrent une amélioration de l’élasticité cutanée et de la densité osseuse au bout de 8 à 12 semaines de supplémentation régulière.
“L’efficacité du collagène complémentaire dépend directement de sa pureté, de la traçabilité de sa source et de la taille des peptides qu’il contient.”
Idées de repas et recettes rapides riches en collagène
Voici quelques suggestions simples à intégrer :
- Soupe miso enrichie en bouillon d’os et peau de poulet grillée
- Poêlée de légumes au foie de volaille et herbes fraîches
- Salade lentilles, œufs mollets, tofu fermier, graines de courge
- Fish soup maison avec têtes et arrêtes de poissons
Précautions et idées reçues autour du collagène
Le collagène n’est pas une protéine magique. Il ne “comble” pas directement les rides comme un filler. Il agit en profondeur, sur le long terme. Par ailleurs, certains compléments peuvent contenir des additifs indésirables ou provenir de sources peu traçables.
Les végans stricts ne peuvent pas consommer de collagène, mais peuvent stimuler leur production interne par les bons apports en micronutriments.
“Le collagène végétal n’existe pas : seules les protéines animales en contiennent. Les végétaux participent au métabolisme, mais ne remplacent pas la molécule elle-même.”



